Honoré Kouam

La dernière étape du 1er Tour cycliste de l’Espoir vient de s’achever hier dimanche, sur une étape de 71 km courue entre Akono et Yaoundé. C’est le jeune Érythréen Après Mebrahtom, Habtemicheal, de 18 ans Henok Muluberhan qui a décroché la victoire.

Le Rwandais Joseph Areruya a conforté son maillot jaune de leader aujourd'hui lors de la dernière étape du Tour de l'Espoir réservé aux jeunes coureurs de moins de 23 ans comptant pour la Coupe des Nations de l'UCI.

A la tête du podium donc le Rwanda avec Joseph Areruya, et les marocains  CHOKRI El Mehdi, et El KOURAJI Mohcine.

C'était la première fois qu'une manche de cette compétition internationale se déroulait en Afrique. La victoire de Joseph Areruya conforte la vocation de cette épreuve appelée à révéler les grands talents de demain. Le Rwandais a déjà gagné en novembre dernier le Tour du Rwanda puis la Tropicale Amissa Bongo au Gabon face aux professionnels occidentaux.  

Rappelons que c’est une compétition organisée par Vivendi sous l'égide de l'Union cycliste Internationale; avec 15 pays participants dont L'Afrique de Sud, le Cameroun, l'Algerie, le Burkina Faso, la Cote d'Ivoire, l’Égypte, l’Érythrée, l'Ethiopie, le Mali, le Maroc, l'Ile Maurice, la Republique Démocratique de Congo, le Rwanda, la Tunisie, le Vietnam la compétition a duré 4 jours et a été étalée sur 4 étapes dont l'étape 1 le 31 janvier de 92km de criterium dans la ville de Douala, l'étape 2 le 1er fevrier d'Idenau à Douala 147 Km, l'étape 3 le 2 fevrier un criterium de 108 Km à Yaoundé, et la derniere le 3 février Akono Yaoundé de 80.5Km. Ceci pour un total de 417 Kilomètres.

Au Cameroun les salles de cinéma ont été fermés depuis des décennie. Une situation qui à fait en sorte que les camerounais perdent de l’amour pour les films. Les films que d’ailleurs ils ont simplement l’opportunité pour les plus chanceux et nantis de regarder dans des festivals.

Si tout récemment les salles de Canal Olympia ont été crée à Yaoundé et Douala, ce n’a pas ramener l’esprit cinéma que l’on connaît de la part des camerounais. Mais l’association du Cinéma Numérique Ambulant a décidé de changer la donne.

Depuis quelques temps l’association en collaboration avec des cinéastes africains, Bresiliens et camerounais ils ont décidé d’amener le cinéma vers les population en allant dans les villages, les villes. Autre destination de choix les foyers sociaux, les collèges et lycées où ils font diffuser des courts et long métrages du cinéma africain, camerounais, et Bresilien.

Pour le CNA axe sa priorité autour de trois axes: diffusé-faire connaître - éduquer. Les objectifs sont claires, se distraire, faire en sorte que ceux qui n’ont pas de moyens puissent aussi regarder des films que ce soit dans les villes comme villages, éduquer les jeunes à travers ces films et dans le cadre du cinéma brésilien, montrer aux camerounais qu’en dehors des télénovelas, le Brésil produit un cinéma de qualité dans lequel ont peut tirer quelque chose d’important.

Une expérience qui leur conduit dans les profondeurs du Cameroun grâce à leur caravane. Nous leur avons suivit dans un collège de Yaoundé lors de la diffusion d’un court métrage camerounais et d’un film brésilien à l’intention des élèves.

Une astuce qui rencontre plutôt un franc succès auprès des jeunes que nous avons rencontrés.

EKOK ville frontalière entre le Nigeria et le Cameroun, les activités tournent au qurotidien dû aux echanges qui ont lieu entre le Cameroun et le Nigeria dans cette petite ville. Mais la particulaité tout prêt d’Ekok s’appelle Petrol Village. Un haut lieu de vente et de distribution à l’air libre du carburant venu du Nigeria

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Ekok est la petite ville qui ouvre le Cameroun et le Nigeria dans le Sud Ouest du Cameroun et plus précisement dans le departement de la Manyu. Ici se fait les echanges de passagers, des commerçants, hommes d’affaires et bien d’autres entre le Cameroun et le Nigeria. Mais chose surprenante, dans cette petite ville où le transport jouit d’une importance capitale, il n’y aucune station service. C’est pire entre Bamenda et Mamfé. Sur cette longue voei transnationale qui lie le Cameroun au Nigeria on compte deux stations services donc une à Batibo après Bamenda et la seule et unique du departement de la Manyu à Mamfé. Une station qui deja à elle seule ne parvient pas à ravitailler toute la ville. Solution ici on opte pour le carburant frelaté venu duNigeria encore appelé zouzoua. Le Zouazoua se vend n’importe ou dans les deux regions et même en pleine journée.

C’est donc un carburant dit frelaté et parfois non qui est acheté au Nigeria à Ekok et dans d’autres villages frontaliers, qui est livré au Cameroun par ces même vendeurs. Par la suite c’est à Ekok au lieu dit Petrol village qu’il est stocké puis mis dans des bidons et revendus aux petits acheteurs et detaillants pour alimenter les villes et villages des deux regions. Ici le litre coute entre 450 et 500f contrairement à la pompe qui affiche plus de 600f CFA. Un carburant dont les prix varient sur le marché nigerian en fonction du temps On peut avoir le matin un bidon de 20 litres à 10.000f et le même le soir à 12 voir 13000f.  

C’est dans un lieu truffé de maisons en planches transformé en depot que part tout ce carburant. Ici on appelle l’endroit petrol village car c’est le lieu de repère de tous ceux qui vendent le carburant en gros venu du Nigeria dans cette partie du pays. Ils avaient été chassé par les autorités du centre ville dû à des incendies causés par leur carburant illicite. C’est  donc ici qu’ils ont décidés d’établir leur commerce d’un autre genre.

Ils sont jeunes adultes, des hommes et des femmes qui au quotidien excelle dans cela depuis bientot 11, 10 voir 5 pour certains.

D’aucun l’ont herité de leur père et continus dans cet activité.

Mais c’est tout simplement une activité illégale devenue légale car n’ayant pas de station service dans la ville, les villages et les environs c’ets le seul moyen ici d’avoir accès au carburant.

Ces derniers disent avoir le feu vert des autorités pour tenir une telle activité, d’ailleurs ils payent une taxe pour cela.

Un carburant qui est vendu et livré dans less deux regions anglophones du pays car ici les stations services sont rares et quasi inexistantes.

Ici on travaille à main nu sans equipements réels et protection sans se soucier de ce qui peut arriver. Même s’il y a deux ans jours pour jours la ville d’Ekok s’est embrasé à cause de ce carburant, scusitant de ce fait le couroux des autorités.

Bien qu’une crise balaie la partie anglophone du pays ces derniers mois, ils disent gerer en fonction de la situation sur le terrain